Article T. Spelling

Extraits de l'interview


Beverly Hills s’arrête. Quel est ton état d’esprit?

"Je ressens évidemment énormément de tristesse de devoir abandonner une aventure dans laquelle je m’investis depuis dix longues années. Et puis, je verrai moins les acteurs de la série, avec qui j’avais tissé des liens d’amitié que j’espère indestructibles. D’un autre côté, ça m’excite de penser que de nouveaux projets vont s’ouvrir à moi, avec leur part de mystère."


Quelle chose ne regretteras tu absolument pas ?

"Me lever à 5 heures du matin, ça ne risque pas de me manquer ! Injustement, la production nous a toujours imposés d’être sur le plateau à 7 heures tapantes : c’est inhumain. Moi qui aime sortir le soir, j’ai dû faire quelques sacrifices. Bientôt je pourrai profiter des grasses matinées, jouer le matin avec mes chiens (Audrey et Wilma) ou prendre le petit déjeuner au lit avec mon compagnon."


Te considères tu comme une fille à papa ?

"Je serais malhonnête si j’affirmais que mon nom de famille ne m’as pas ouvert certaines portes ! mais je crois que porter un nom célèbre, synonyme d’argent et de pouvoir, est une contrainte supplémentaire pour réussir à imposer sa personnalité. Quoi que je fasse, même si c’est bien, les gens ont tendance à penser que je n’ai pas de mérite puisque je suis la fille d’Aaron Spelling !"


Que penses tu de ton image publique ?

"Je crois qu’elle ne correspond pas du tout à la réalité. Les gens me voient à travers le filtre Donna Martin, mon personnage dans Beverly Hills. Du coup, je passe pour une pimbêche totalement dénuée d’intelligence et presque tyranique. Dans la vie de tous les jours, je suis une fille simple. Quand je suis chez moi (dans le quartier huppé de Bel air, à Los Angeles) j’enfile une paire de Doc Martens et un jean et je flâne. Quand j’ai envie de m’amuser, je m’apprête avec une robe de chez Prada et je pars en virée nocturne avec Gabrielle, ma meilleure amie. Evidemment, on aime se faire draguer, comme les autres filles !"