Au lycée.
Ethan : Tu aurais dû me voir. Je planais dans les airs au-dessus des bosses, et je surfais sur les pistes noires.
Annie : Regarde-toi, Mr. Hotshot Boarder.
Ethan : Tu dois venir l'année prochaine. Tu m'as vraiment manqué.
Annie : Tu as raté la chance de te moquer quand je me serais étalée sur la piste de ski.
Ethan : Je suis un homme simple avec des plaisirs simples.
Naomi : Kansas, chérie, comment se sont passées tes vacances de Noël ? Maman et moi avons emmené Sean à Cancun, mais il te l'a probablement déjà dit.
Annie : Oui, en effet.
Naomi : Il est vraiment génial. C'était super de passer du temps avec mon demi-frère. Je veux dire, notre demi-frère. Je ne voulais pas t'exclure.
Annie : Pas de problème. Tu ne l'as pas fait.
Naomi : On a eu un fou rire. J'ai convaincu Sean de manger une sauterelle frie. On a tellement rit que j'ai cru que la sauterelle allait lui ressortir par le nez. Dommage que tu l'aies manqué.
Annie : Ce n'est pas une compétition. Tu peux voir Sean autant que tu veux.
Naomi : C'est très mature de ta part. Je ne pense pas que je pourrais être si ouverte d'esprit s'il ne voulait pas traîner avec moi.
Annie : Ce fut un chamboulement qu'il ait voulu rester chez toi et tout ça... Attends. Il vit chez nous. Désolée.
Ethan : Un point, Melle Wilson.
Adrianna (au téléphone) : Tu peux me le dire si t'entends parler de lui ?
Annie : Tu vas bien ?
Adrianna : J'avais cet ami Hank en désintox. Il n'a pas répondu à mes messages. Personne du groupe n'a entendu parler de lui.
Annie : Il est peut-être parti en vacances ?
Adrianna : Peut-être. Mais quand un drogué disparaît comme ça...
Prof : Tout le monde s'assoit s'il vous plaît. Prenez place. Merci beaucoup. Aujourd'hui, on va parler de la perception. Comment est-ce qu'on perçoit ? Les yeux prennent l'information qui passe au cerveau. Cela semble assez direct, mais vous pouvez encore voir sans utiliser vos yeux, et ça s'appelle... L'intuition. Utilisez votre intuition.
A l'hôpital.
Medecin : Je suis vraiment désolé. J'aurais aimé avoir de meilleures nouvelles.
Brenda : Et je ne peux rien faire ? Une opération, ou un traitement ?
Medecin : Pas dans ce cas précis. Je peux appeler quelqu'un de votre entourage ? Un mari ? Un petit copain ?
Brenda : Il n'y a pas d'homme en vu en ce moment.
Medecin : Vous disiez que vous avez vécu ici. Il y a des amis auxquels vous pourriez en parler ?
Brenda : J'ai coupé tous les ponts.
Au lycée.
Christina : Salut, D.
Dixon : Salut. Quoi de neuf ?
Christina : Une nouveauté pour cette semaine. C'est une maquette d'un nouveau groupe que mon père vient de signer, Drops In The Fall.
Dixon : Très bien. Et merci pour le truc sur Sam Cook. Je savais qu'il faisait du R&B , mais pas qu'il avait fait du gospel.
Christina : C'est comme ça qu'il a commencé.
Dixon : Ca m'impressionne.
Silver : Salut, bébé.
Christina : Salut, Silver. Comment se sont passées tes vacances de Noël ?
Silver : Le truc habituel : lait de poule, trop de sucre, des remords, le Nouvel An.
Christina : Dis-moi ce que t'en penses. A plus, D.
Dixon : Pourquoi tu te comportes comme ça ?
Silver : Je la connais ? Et en plus, je crois qu'elle te court après. Ce qui ne me donne pas envie de la serrer dans mes bras. A part autour du cou.
Dixon : Tu es folle.
Silver : Ca me va. En plus, la biologie attend. A plus, D.
Au bureau d'Harry.
Sean : Salut, Annie.
Annie : Je suis juste venu voir mon père.
Sean : On va surfer.
Annie : Je sais. Il voulait prendre le van.
Sean : Alors, ça va l'école ?
Annie : On lit, on écrit, que des trucs funs.
Sean : De l'algèbre. C'est à peu près tout ce dont je me rappelle.
Naomi : Vive le surf !
Annie : Tu vas surfer ?
Naomi : Oui, Sean m'as invitée. Tu ne surfes pas, n'est-ce pas?
Sean : Harry est un excellent coach. Tu devrais venir.
Naomi : Tu devrais venir. Tu n'as pas besoin d'être naturellement élégante pour le surf.
Annie : Non, ça me dit rien. Mais dis à mon père que j'ai dû y aller. A plus tard.
Au bureau de Kelly.
Adrianna : Bonjour, Mlle Taylor. Vous avez une minute ?
Kelly : Bien sûr, entre. Assieds-toi. Comment vas-tu ?
Adrianna : Je vais bien, je crois. Je me demandais si vous saviez comment joindre Mlle Walsh ?
Kelly : Brenda ?
Adrianna : Mon groupe de désintox organise une journée de soutien demain pour remercier tous ceux qui nous ont aidé dans notre rétablissement. La plupart des gens y amènent leurs familles, je voulais amener Navid mais il va au mariage de son cousin Avi.
Kelly : Je vois. Ta mère ne peut pas venir.
Adrianna : Si, mais je n'ai pas envie de l'amener. Elle a juste jeté un oeil à ce truc de "comment soutenir votre enfant". Ca fait de moi une pauvre fille ?
Kelly : Ca fait de toi quelqu'un qui fait attention à elle. Mais je suis désolée que ta mère ne soit pas là pour toi.
Adrianna : C'est pas grave. Mlle Walsh était là, et j'aimerais vraiment bien qu'elle vienne.
Kelly : Tu sais quoi ? Brenda est souvent pas mal occupée avec son travail.
Adrianna : Bien sûr.
Kelly : Mais tu sais quoi ? Je lui parlerai.
Adrianna : Merci beaucoup, Mlle Taylor. Ca compte vraiment pour moi.
Chez les Wilson.
Harry : Ceinture de chasteté ! Girafe ! Bague de fiançailles ! Un Cheerios !
Sean : Une défense ! Un éléphant !
Tabitha : Comment t'as trouvé ça ? On dirait une chaussette.
Sean : C'était la trompe.
Harry : Suivant ! Le temps s'écoule. C'est une arme. Quelqu'un qui chasse !
Annie : Chasser...
Harry : Tir à l'arc.
Tabitha : Quoi ?! Ce dessin ressemble aussi à une chaussette. Une chaussette stylée. Je sais, une chaussette.
Harry : C'est un petit...
Debbie : Temps écoulé. Dieu merci !
Sean : On a fait combien ?
Dixon : Neuf points !
Harry : Les mâles Wilson bottent les culs et prennent le pouvoir.
Tabitha : Pourquoi ne pas laisser une vraie artiste vous montrer comment on fait ? Prêtes, les filles ?
Annie : Prête. Allez, Grand-Mère.
Harry : C'est une chaussette.
Debbie : Tu pourrais accélerer le rythme ?
Annie : Elle gribouille.
Tabitha : Laissez-moi réessayer. Tabula rasa !
Debbie : Tuez-moi maintenant.
(Le téléphone de Sean sonne) Sean : Excusez-moi.
Annie : Un crâne ? Mort ?
Debbie : Meurtre ?
Tabitha : Non, quoique, en y pensant, ça ressemble un peu à une nature morte de Vanitas.
Harry : Allez, mesdames, le temps est écoulé.
Debbie (elle jette le sablier dehors) : Selon qui ?
Annie : Très bien. Ne vous pissez pas dessus.
Harry : Merci, Maman. Excellent travail.
Sean (au téléphone): Lâchez-moi. Je vous ai dit que j'aurai l'argent et je l'aurai. J'ai besoin d'un peu plus de temps. Et je promets... Bon sang !
Annie : Qu'est-ce qui se passe ?
GENERIQUE
Chez les Wilson.
Sean : C'est rien, vraiment.
Annie : Ce que j'ai entendu n'était pas rien. C'était définitivement quelque chose.
Harry : Nous sommes une famille ici. Tu peux nous parler.
Sean : Mon père, père adoptif... C'était un joueur. Il s'est fait de l'argent. Mais il a été dépassé. Il ne pouvait pas continuer avec ce qu'il devait. Alors, il s'est suicidé. Il l'a fait pour me protéger. Il pensait que son assurance-vie pourrait couvrir ses dettes, mais il s'est avéré qu'elle ne couvrait pas le suicide.Alors maintenant ces types, ceux qui en avaient après lui pour l'argent...
Dixon : Maintenant, ils en ont après toi.
Harry : Laisse-nous aider.
Debbie : Combien devait ton père ?
Sean : 200 000 $ Je ne voulais pas vous inquiéter. J'embarque dans une semaine. Qu'est-ce qu'ils vont faire, venir en Irak ? Ils n'en n'ont pas le cran. Alors, à qui le tour de dessiner ?
Sean : T'as une minute ? Je voulais m'excuser. J'espère que ce coup de fil ne t'a pas contrarié.
Annie : Et je ne veux pas que tu penses que j'espionnais. J'étais juste là.
Sean : Bien sûr.Je sais. Je déteste penser que je vous ai causé des soucis.
Annie : C'est bon.Je pensais juste que mon père voudrait savoir alors j'ai senti que je devais faire quelque chose.
Sean : C'est bon d'avoir des gens sur qui compter.
Annie (Le téléphone de Sean sonne) :Tiens.
Sean (il raccroche) : Merci.
Annie : Tu peux le prendre si tu veux.
Sean : Non, il est tard. Ca ira sur le répondeur. Pas de soucis. Alors bonne nuit.
Annie : Bonne nuit.
Harry : Maman, je doute que ça aide.
Tabitha : Crois-moi, chéri, quand l'argent est le sujet de la discussion, boire aide toujours.
Harry : Quelle est la situation économique ici ? Quelles sont les options ?
Tabitha : Je souhaite pouvoir l'aider. Mais j'ai eu ces revers sur le marché récemment,je ne peux pas, tout bonnement. En fait, je crois qu'il est temps que je reprenne le boulot.
Harry : Vraiment ?
Tabitha : L'argent n'en est qu'un aspect. La vérité, c'est que jouer me manque. Trouver l'inspiration dans le texte, argumenter avec le directeur,sortir avec mes collègues stars. C'est un appel.
Debbie : Et puis il y a nous deux.
Harry : Notre plan d'épargne retraite se porte très bien.
Debbie : Parce ce qu'on y a pas touché.
Harry : Je sais, écoute-moi jusqu'au bout. On ne paye pas de loyer ici. La maison de Wichita sera éventuellement vendue. On peut emprunter contre notre plan épargne. Ou dans le fonds pour la fac des enfants. On ne peut pas ne rien faire.
Debbie : Je sais que tu t'inquiètes. Je pense... Tracy devrait participer à cette discussion.
Harry : Tu serais d'accord ?
Debbie : C'est la mère de Sean. Si j'étais à sa place, je voudrais savoir.
Harry : D'accord. Je vais lui téléphoner. Merci.
Annie : Papa flippe grave.
Dixon : Tu peux l'en blâmer ?
Annie : Dix, tu... Qu'est-ce que tu penses de Sean ?
Dixon : Que veux-tu dire ? Tu ne l'aimes pas ?
Annie : Je ne me suis jamais sentie vraiment à l'aise avec lui dans le coin. Je suis passée par sa chambre et... C'est probablement rien.
Dixon : Quoi ?
Annie : Il avait un appel local.
Dixon : D'accord, il avait un appel local. Donc ?
Annie : Donc, qui pourrait l'appeler ? Il a dit qu'il ne connaissait personne ici.
Dixon : Je ne sais pas. Ca pourrait être Tracy. Naomi, ou quelqu'un qui s'est trompé.
Annie : Oui, ça doit être ça.
Dixon : Quand Sean est arrivé ici pour la première fois, j'ai flippé, et ça a blessé Papa, et pas qu'un peu. Ne leur fait pas revivre ça. D'accord ? Bonne nuit.
Chez Brenda.
Brenda : Toi, à ma porte.
Kelly : Je ne serais pas là si tu avais répondu à mes coups de fil aujourd'hui.
Brenda : Désolée, j'avais du mal à affronter tout ce qui avait un rapport avec Ryan aujourd'hui.
Kelly : T'aurais probablement dû y penser avant de coucher avec lui. Ce n'est pas la raison de ma présence. Je peux rentrer ? Adrianna m'a demandé de te joindre. Son groupe de désintox a une journée de soutien. Elle veut que tu y sois.
Brenda : Pourquoi moi ?
Kelly : Parce que tu l'as aidée, plus que sa propre mère. Elle te considère comme une mère.
Brenda : Je n'ai rien demandé.
Kelly : Mais que tu l'aies demandé ou pas, c'est comme ça.
Brenda : Je ne peux pas y aller.
Kelly : Pourquoi ? Parce que c'est moi qui te le demande ?
Brenda : Ca n'a rien à voir avec toi.
Kelly : Alors c'est quoi ? Cette fille en est aux premiers stades de rétablissement. Elle a besoin de toi. Si tu avais appelé à l'aide, tu ne voudrais pas quelqu'un à tes côtés ?
Brenda : Je pense que tu devrais partir.
Kelly : Je savais que t'étais égoïste. Mais ça ? Ca, c'est impardonnable.
Au Peach Pit.
Christina : Si tu abandonnes l'école, va à la plage, pas au boulot.
Dixon : Nat avait besoin d'aide pour le service du petit-déjeuner, je suis venu. Tu as besoin d'une table ?
Christina : Juste du café et un bagel. Tu as écouté le CD que je t'ai donné ?
Dixon : Oui, et ça m'a rappelé... Prince.
Christina : En effet. Peut-être avec une petite influence venant de Curtis ?
Dixon : Curtis ?
Christina : Tu te fous de moi. Curtis Mayfield ? Le plus grand compositeur des années 60. Qu'est-ce que tu fais demain ?
Dixon : Rien, pourquoi ?
Christina : Mon père organise un truc dans notre maison sur la plage une fois par mois.C'est un barbecue avec des gens du gospel, et beaucoup de gens de son label, mais la nourriture est vraiment bonne et la musique aussi. Tu devrais venir. A part si ça pose un problème à Silver.
Dixon : Non, pas du tout. Compte sur moi. Et voilà.
Christina : Je t'enverrai les détails plus tard par texto. Garde la monnaie.
Dixon : Merci.
Au bureau d'Harry.
Tracy : On a fait du Watsu lui et moi. Je pensais qu'on était proche.
Harry : Ce n'est pas par rapport à toi. Il voulait que personne ne le sache.
Tracy : Tout ce truc me donne envie de vomir. Si je ne l'avais pas abandonné, il n'aurait pas été adopté par cet homme cruel.
Harry : On ne peut pas s'en vouloir. Le passé est le passé.
Tracy : Mais il a besoin de notre aide. Et le fait est que j'ai plus les moyens que vous.
Debbie : Merci, Tracy. C'est très généreux de ta part.
Tracy : Ca ne va pas être facile avec le divorce que ça l'aurait été sans. Il y avait le contrat de mariage, alors...
Debbie : Tout ce que tu pourras faire sera le bienvenu.
Tracy : Je vais appeler mon comptable. Peut-être que je vais vendre certaines oeuvres d'art appartenant à Charles. Il y en a une de Damien Hirst que je ne peux plus voir dans ma salle de bain. Je te tiens au courant. On va s'en sortir.
Harry : Merci de ne pas l'avoir tuée avec un crayon.
Debbie : Si tu avais eu des ciseaux sur ton bureau, ça aurait été différent. Honnêtement, pour ce cas précis, elle avait le droit. Voyons avec quoi elle revient.
Dixon : Tu veux aller déjeuner ?
Silver : Mais avant, je finis juste un article sur ce concierge qui me donne la chair de poule.Celui avec son amblyopie.Je suis presque sûre qu'il matait mon cul ce matin. Ou peut-être qu'il était juste fatigué. Tu veux voir quelque chose de bien ? Regarde mon article sur les pom-pom girls.
Dixon : "Secouez, trémoussez et fermez-la." Très bon titre.
Silver : Merci.
Dixon : Mais la seule dont tu mentionnes le nom, c'est Christina.
Silver : Mon blog s'appelle "Le Cercle Vicieux". Et tu connais mon crédo : aucune pitié. Qu'est-ce que tu fais demain après-midi ? Il y a un festival sur Tarantino à l'Arclight. Je sais que c'est prétentieux, violent et peu original mais vraiment génial. Si tu donnes une chance à "Death Proof", je te promets que tu vas adorer.
Dixon : Je dois faire un truc en famille.
Silver : Annie m'a dit que tout était un peu dingue avec Sean. C'est pas grave. Je meurs de faim. Allons-y.
A la reunion de désintox.
Kelly : Brenda voulait vraiment être là.
Adrianna : Bien sûr, je comprends.
Kelly : Mais je suis fière de toi. Ce que tu as fait, c'est formidable.
Adrianna : Merci.
Brenda : En effet.
Adrianna : Tu es venue. C'est génial.
Brenda : Je suis désolée. Je suis en retard.
Kelly : La circulation, c'est l'enfer.
Adrianna : Je suis vraiment contente que tu aies pu venir. Je veux te présenter à plein de monde. J'espère que mon ami Hawk va aussi venir.
Directrice : Bonjour à tous ! Si chacun peut entrer à l'intérieur, on va commencer.
Adrianna : Allons-y.
Adrianna : Je me réveille en plein milieu de la nuit, trempée de sueur, me haïssant. Mais quand je réalise que ce n'estqu'un cauchemar, je suis soulagée. Soulagée d'aller bien, et d'être clean. Je suis reconnaissante envers toutes les personnes qui ont été là pour moi, qui ont cru en moi, même quand je ne croyais pas en moi-même. Donc, je pense que je vais m'en sortir.
Directrice : Est-ce quelqu'un du groupe de soutien de Adrianna veut dire quelque chose ?
Brenda : Je ne connais pas connu Adrianna depuis longtemps, mais dès que l'ai rencontrée, j'ai admiré son incroyable état d'esprit. Elle est passionnée, intelligente. Et le plus important, elle tire les leçons de ses erreurs, ce qui est quelque chose que je n'ai pas fait. C'est mon amie. Et ce ne sont pas des paroles en l'air. Et je l'aurais toujours à mes côtés.
Au Peach Pit.
Ethan : Touche pas aux frites.
Annie : Comment tu le sais ?
Ethan : J'ai des yeux derrière la tête.
Annie : Je devrais t'utiliser pour le devoir en psychologie. Intuition et perception extra-sensorielle de la frite.
Naomi : Oh, mon Dieu, Annie. Tu n'as pas vu ces photos.
Annie : Non merci.
Eleve : Montre.
Naomi : Ce sont juste des photos de Sean et moi. Je les mettrai sur Facebook plus tard.
Eleve : Oh, il est sexy.
Naomi : Oh, mon Dieu. C'est nous à la plage avant d'aller surfer. Oh, et ça c'est nous se faisant des câlins dans la voiture.
(Annie a un flashback)
Prof : On peut voir certaines choses sans utiliser ses yeux.
Annie : Sean, qu'est-ce qui se passe ? Tu peux le prendre si tu veux.
Sean : Il y a le répondeur. Ne t'en fais pas.
Dixon : Il a eu un appel à la maison. Et alors ?
Prof : Et ça s'appelle l'intuition.
Annie : Je dois faire un truc.
Ethan : Quoi ?
Annie: Rien, mais je dois y aller.
Naomi : Je te le dis, c'est un amour.
Chez les Wilson.
Annie : Dis-moi que je suis folle.
Debbie : Tu es folle.
Annie : Peut-être. Je le suis même probablement. Au moins j'espère que je le suis, parce que tout le monde l'adore. Toi, Dixon, Papa et Naomi évidemment. Peut-être que Naomi a raison. Peut-être que je suis juste jalouse.
Debbie : Respire. De quoi tu parles ?
Annie : Maman, il y a quelque chose de louche chez Sean. Et je n'ai pas de preuve, et je le sais et je ne veux vraiment pas blesser Papa, mais j'ai ce pressentiment que quelque chose ne colle pas.
Debbie : Je sais. J'ai le même pressentiment.
Annie : Vraiment ?
Debbie : Je pensais que ce n'était que moi, que peut-être je ne pouvais pas supporter le fait que ton père et Tracy ont un enfant ensemble, mais ce n'est pas tout. Quelque chose ne colle pas.
Annie : Ca briserait le coeur de Papa s'il savait ce qu'on ressent.
Debbie : Je sais, mais ça serait pire si on faisait semblant de rien.
Annie : Alors, qu'est-ce qu'on fait ?
A la reunion de désintox.
Kelly : Très bon discours.
Brenda : Merci. Ecoute, toi et moi, on a une sacré histoire.
Kelly : Ne t'en fais pas, je sais que t'es venue pour Adrianna, pas pour moi.
Brenda : Non, ce que je veux dire... C'est que c'est une histoire commune. Tu me connais mieux que n'importe qui. J'en ai besoin.
Kelly : Vraiment ?
Brenda : Je traverse des trucs fous en ce moment.
Adrianna : Eh, les filles, je voulais vous présenter à ma marraine Amy.
Brenda : Bonjour, moi c'est Brenda.
Kelly : Kelly. Ravie de vous rencontrer.
Amy : Je suis contente que vous ayez pu venir.
Adrianna : Je voulais les présenter à Hank. Tu l'as vu quelque part ?
Amy : Oh, Ade, je croyais que tu étais au courant.
Adrianna : Au courant de quoi ?
Amy : Il a découvert qu'il est séropositif. Il a rechuté. Je suis vraiment désolée.
Adrianna : J'arrive pas à croire qu'il ait rechuté.
Brenda : C'est qui Hank ? C'est ton petit ami ?
Adrianna : Non... On a couché ensemble quelques fois.
Kelly : Tu as fait le test ?
Adrianna : Non, je vais bien.
Brenda : Tu dois faire le test. On y va toutes les deux avec toi, hein ?
Adrianna : Oui.
Chez Christina.
Christina : Je suis contente que t'aies pu venir.
Dixon : Moi aussi. C'est incroyable. C'est Kobe à l'intérieur ?
Christina : Il est là, il ne manque jamais les barbecues de mon père.
Dixon : Je dois reconnaître que je ne savais vraiment pas qu'il y avait autant de gens noirs à Beverly Hills.
Christina : il faut juste que tu saches où regarder.
Dixon : Tu dois avoir raison.
Franklin (Père de Christina) : Laisse-moi deviner... tu es Dixon. Je suis Franklin Whitney, le père de Stina. J'ai beaucoup entendu parler de toi.
Dixon : Ravi de vous rencontrer, Monsieur.
Franklin : Stina m'a dit que tu es dans la musique.
Dixon : Oui. Elle m'a fait découvrir des supers trucs.
Franklin : Tu joues d'un instrument ?
Dixon : Non, mais j'adore chanter.
Franklin : Tu es bon ?
Dixon : Personne ne s'est jamais plaint, mais, vraiment, je ne chante pratiquement que sous la douche.
Franklin : N'attends pas d'être découvert. Si chanter, c'est ce tu aimes, force le destin. Stina, ma chérie, Dre s'en va, et il voulait te dire au revoir.
Dixon : Dr. Dre ?
Franklin : Lui-même. Ecoute, ne sois pas timide, Dixon. J'espère qu'on va encore entendre parler de toi, d'accord ?
Christina : Je reviens tout de suite.
Dixon : D'accord.
Chez les Wilson.
Harry : On peut parler ?
Debbie : Oui, je pense qu'on devrait.
Harry : Donne-moi une minute. Ecoute, j'ai fait quelques recherches, et je pense que j'ai trouvé un moyen de prendre une deuxième hypothèque sur la maison.
Debbie : Harry, je suis allée voir le détective privé qui a trouvé Sean. Je suis désolée d'y avoir été sans te le dire, mais nous sommes dans une situation inhabituelle et je voulais avoir quelques réponses.
Harry : Est-ce que le détective privé en a ?
Debbie : Mais, chéri, ça ne te semble pas bizarre que Sean arrive de nulle part et nous demande de l'argent ?
Harry : Non, Tracy l'a trouvé, et il ne nous a pas demandé d'argent. On lui a proposé.
Debbie : Annie ne lui fait pas confiance.
Harry : Ecoute, ce n'est pas à propos de Sean. C'est à propos de Naomi. Annie est une adolescente et c'est de la jalousie. On a déjà vécu ça avec Dixon. Ecoute, ma chérie, je sais que ça a été un gros chamboulement pour tout le monde, mais Sean est mon fils et je lui dois ça.
Debbie : Ecoute, je sais ce que tu ressens...vraiment... mais je ne te laisserai pas payer ta culpabilité aux dépens d'Annie et Dixon.
Harry : Sean est autant mon enfant qu'Annie ou Dixon.
Debbie : Il n'est pas mon enfant.
Harry : Donc ? Que veux-tu dire ? Tu ne te soucies pas de Sean ?
Debbie : Je ne ressens pas la même chose pour lui que toi, et je pense que tu laisses ta culpabilité brouiller ton jugement. Quelque chose cloche ici, Harry.
Harry : Sean! Qu'est-ce qui s'est passé ? Ca va ?
Sean : Ces types auprès desquels mon père était redevable... ils m'ont trouvé.
Harry : J'appelle les flics.
Sean : Non, non, s'il te plaît. Ecoute, c'est pas le genre de mecs qui laissent les gens appeler les flics et se tirent. Ce n'est pas ton problème. Je suis vraiment désolé. Je serai parti dans la matinée.
Harry : Non, Sean...
Sean : C'est le seul moyen.
Harry : On aura l'argent d'une façon ou d'une autre. Ne t'en fais pas.
(Au téléphone) Al Elmore : Al Elmore Investigations. Allo ?
A l'hopital.
Brenda : Pourquoi ont-ils toujours les plus affreux tableaux dans les salles d'attente? C'est vrai, et ce sont tous les mêmes. Ils doivent avoir un catalogue.
Adrianna : Je suis une véritable idiote. Il y a tant de choses que je voulais
faire dans ma vie maintenant que je suis clean.
Brenda : Hé, écoute-moi. On ne sait encore rien.
Medecin : Adrianna Tate Duncan ? Votre test HIV est négatif.
Adrianna : Oh, mon dieu ! Oh, mon dieu, c'est la meilleure nouvelle jamais entendue ! Merci beaucoup.
Medecin : Mais il y a autre chose.
Adrianna : Quoi ?
Medecin : Quand nous avons analysé votre sang, il a revélé que vous êtes enceinte. Vous devriez voir votre gynécologue pour discuter de vos options.
Adrianna : Je ne peux être enceinte. J'ai seulement 16 ans.
Kelly : Je sais que tu as peur maintenant, mais on va y aller pas à pas, d'accord, Brenda ?
Brenda : Je dois y aller. Je suis désolée.
Adrianna : Je ne peux pas le dire à ma mère. Ma mère va me tuer.
Kelly : Je t'aiderai à lui parler
Adrianna : Je ne sais même pas où est Hank.
Kelly : On le trouvera.
Adrianna : Il n'est peut-être même pas le père. J'ai couché avec beaucoup de mecs quand j'étais accro. Qu'est-ce que Navid va penser ? Il va me détester. Il va vraiment me haïr. Ca ne peut pas arriver. Non, ça ne peut pas arriver.
Kelly : Viens là, ça va aller.
Adrianna : Qu'est ce que je vais devenir ?
Chez les Wilson.
Harry : Très bien, Tracy, on se voit ici dans la matinée et on avisera de combien on peut faire un effort ensemble.
Annie : Ecoute, écoute-moi s'il te plaît.
Harry : Je n'ai pas le temps pour ça maintenant.
Annie : Les cinq derniers appels que Sean a reçu venaient d'Al Elmore, le détective. Pourquoi seraient-ils en contact ?
Harry : Attends, qu'est-ce que tu fais, tu fouilles ses affaires ? D'abord, tu vas voir un privé, ensuite tu violes la propriété d'un homme. Annie, qu'est-ce qui t'arrive ?
Annie : J'ai peur, papa. Je sais ce que Sean représente pour toi, et j'ai vraiment peur que tu ne me pardonnes jamais pour ça, mais j'ai encore plus peur que quelque chose cloche.
Harry : Et tu es d'accord avec elle.
Debbie : On ne croit pas que Sean soit celui qu'il dit être. Donne-nous le même bénéfice du doute que celui que tu lui a donné.
Harry : Que voulez-vous que je fasse ?
Debbie : Demande-lui de passer un test de paternité.
Annie : S'il te plaît ?
Harry : Sean est mon fils. Je le sais. Je le sens dans mes tripes, dans mes os, mais si vous avez besoin que je fasse ça... je le ferai. Vous me décevez.
Chez les Worthy.
Christina : Et voilà.
Dixon : Merci.
Christina : Papa t'a vraiment apprécié. Tu devrais venir dîner la semaine prochaine.
Dixon : Ecoute, Christina, tu es extraordinaire, et je te suis très reconnaissant de m'avoir invité et de m'avoir présenté à... tout ce monde... mais... mais...
le truc, c'est que j'ai une petite amie.
Christina : Je sais. Moi aussi.
Dixon : Attends, quoi ?
Christina : Tiffany. Cette mignonne soprano. Tu pensais que je craquais pour toi ?
Dixon : Je suis surpris que...
Christina : J'ai aussi des copains, mais tu ne m'intéresses pas de cette façon-là. Je t'ai juste invité ici parce que je pensais que ça te plaisait.
Dixon : C'est dément.
Christina : Bon, tu es le bienvenu quand tu veux. Silver aussi. Si ça ne ruine pas sa réputation de traîner avec une pom-pom girl.
Dixon : Non, pas du tout.
Chez Brenda.
Kelly : C'est quoi ton problème ? Comment as-tu pu planter Adrianna à la clinique comme ça ? C'est assez ignoble, Brenda, même pour toi.
Brenda : Je ne peux pas avoir d'enfants.
Kelly : Quoi ?
Brenda : J'ai eu des fibromes il y a quelques temps, et il y a eu des complications, et les enfants ne sont pas une option pour moi.
Kelly : Je suis désolée.
Brenda : Tu sais, quand on me l'a annoncé, j'ai pensé, c'est pas la fin du monde... mais, alors, d'une certaine manière, quand j'ai entendu qu'Adrianna qui n'a même pas essayé et qui ne veut même pas l'être, est enceinte... Je suis pathétique. Je suis jalouse d'une fille de 16 ans.
Kelly : Tu n'es pas pathétique. Tu es une emmerdeuse, mais tu n'es pas pathétique. Je ne savais pas que tu voulais des enfants.
Brenda : Je ne voulais pas. Je veux dire... j'imaginais que j'en voudrais dans le futur, mais... bon sang, je déteste quand on me dit que je ne peux pas faire quelque chose.
Kelly : C'est la Brenda que je connais et que j'aime. Tu sais, je ne pensais pas non plus que je pourrais avoir des enfants,mais la médecine évolue tout le temps.
Brenda : Je suis prête maintenant. Alors... je pense à adopter.
Kelly : Bren...
Brenda : je pense que c'est une idée géniale. Et j'aimerais vraiment que tu sois près de moi pour ça.
Kelly : Tu peux compter sur moi.
Chez Christina.
Dixon : Tu es arrivée. Chouette fête ? Tu veux que je te présente à Denzel ?
Silver : Pourquoi tu m'as menti ? Tu cours après Christina ?
Dixon : Ecoute, excuse-moi. Je n'aurais pas dû te mentir. Et je ne cours pas après Christina et elle ne me court pas après. Fais-moi confiance. Mais je ne savais pas comment te parler de tout ça.
Silver : Tout quoi ?
Dixon : Ca. Je suis un gamin black dans une famille blanche, il y a toute cette autre culture que je n'ai jamais expérimenté. Alors Christina est arrivée et elle m'a fait découvrir des trucs vraiment extraordinaires, mais... je sais que tu la hais.
Silver : Ok... bon, "haïr" est un mot très fort. Mais detester, oui, peut-être.
Dixon : Ecoute... tu es celle avec qui je veux être. D'accord ? Si tu veux que je mette fin à mon amitié avec Christina...
Silver : Je suppose que le fait qu'elle puisse faire pour toi ce que je ne peux pas, ça me rend jalouse. Et ça ne me ressemble pas et c'est vraiment nul.
Dixon : Non, non, en fait, je trouve ça flatteur.
Silver : Tu as juste une chose à faire pour moi.
Dixon : Je sais, je te promets de ne plus jamais te mentir.
Silver : Non. Présente-moi à Denzel.
Dixon : Très bien, il est là-bas.
Chez les Wilsons.
Harry : Comment va ton oeil ?
Sean : Ah, ça va. J'ai des origines robustes.
Harry : On va trouver cet argent ensemble.
Sean : Merci, Harry, c'est plus que généreux. Je te rembourserai, je te le jure.
Harry : Juste une chose. J'ai besoin que tu passes d'abord un test de paternité. Je suis désolé. Crois-moi, je connais déjà le résultat.
Sean : Harry, je t'en prie, c'est beaucoup d'argent. Je demanderais la même chose si j'étais à ta place. Evidemment je le ferai.
Harry : J'en étais sûr. Tu sais quoi ? Je ne laisserai rien t'arriver.
Chez les Worthy.
Franklin : Puis-je avoir votre attention un instant ? Je suis tellement content que vous soyez tous là. Je me suis rappelé de tout ce que je dois remercier... Ma famille, mes amis, la magnifique, magnifique musique. Alors s'il vous plaît... rejoignez-moi et réflechissez à tout ce qu'on doit remercier dans nos vies. (A Dixon) Tu connais "Amazing Grace" ?
Dixon : Ouais. Pourquoi ?
Franklin : Considères-toi comme découvert.
Chez les Wilson.
Sean : Alors... Je passe un test de paternité demain matin. J'ai été étonné qu'Harry ait besoin de ce genre de preuve, mais je suppose que personne ne me fait confiance. Je pensais que toi, Annie, de tous ces gens, tu aurais compris.
Annie : Comprendre quoi ?
Sean : Tu as déménagé du Kansas pour cette vie parfaite à Beverly Hills. C'est venu à toi. Tout le monde n'a pas cette chance.
Annie : Tout le monde ne prend pas non plus ce qui ne lui appartient pas.
Sean : Bonne nuit, Annie.
Harry : Il a embarqué ses affaires, il est parti.
Tracy : Comment ça "il est parti" ? Il ne peut pas être parti.
Debbie : Il est parti.
Harry :Ce n'était pas ton fils.
Tracy : Non, j'aurais reconnu mon fils. J'aurais su s'il était mon fils !
Harry : Ce n'était pas notre fils.
Debbie : Je suis vraiment désolée, Tracy.
Naomi : C'est une blague débile ?
Dixon : Ce n'est pas une blague. Il nous a tous arnaqué. Il voulait juste de l'argent.
Tracy : Ok, mais si ce n'était pas notre fils, alors qui était-ce ?
Harry : Je ne sais pas. J'ai appelé le détective ce matin. Sa ligne a été coupée.
Debbie : Ils bossaient sans doute ensemble.
Tracy : Oh, mon dieu. Non, non, je ne fais pas ça. Pas moi.
Harry : Ecoutez, vous aviez raison pour Sean. Je ne sais pas comment me rattraper.
Debbie : C'est bon. Hé, Dixon, tu veux m'aider à préparer le petit-déj ?
Dixon : Bien sûr.
Debbie : Viens. Les filles, si vous avez besoin de nous, on sera dans la cuisine. Allons faire des pancakes.
Dixon : Des pancakes, ce que je préfère.
Annie : Ca va ?
Naomi : A ton avis ?
Annie : Je sais, c'est un sacré choc. J'essaie encore de m'y faire. Mais, tu sais, peut-être, peut-être qu'on peut tirer du positif de tout ça . Avec tout ce qui se passe en ce moment, je veux dire, peut-être que toi et moi, on peut finalement faire une trêve.
Naomi : Comment peux-tu gérer le fait d'avoir causé tant de chagin à ma famille?
Annie : Moi ?
Naomi : Ma mère avait un fils. J'avais un frère.
Annie : Il n'était pas notre frère. Au moins il est parti avant que nos familles ne tombent dans son arnaque.
Naomi : Ta famille. Sean est venu à la maison hier soir et Maman lui a donné l'argent.
Annie : Attends, quoi ? Je croyais qu'elle n'en avait pas.
Naomi : Elle n'en avait pas, Annie. Elle a appelé Papa et a renoncé à sa demande de divorce, il lui a donc donné l'argent, et elle l'a donné à Sean.
Annie : Je suis vraiment désolée. Je ne savais pas.
Naomi : Eloigne-toi de moi. C'est ta faute.
Annie : Je suis vraiment désolée.
Annie : Hey Papa, je suis désolée.
Harry : Je suppose que j'aurais dû te faire confiance.
Annie : Je n'ai jamais voulu que tu te sentes ainsi.
Harry : Oh... je sais, chérie.
Annie : Je t'aime, Papa.
FIN